Le monde féérique de Kaysersberg à Noël
Le nom de Kaysersberg fût évoqué pour la première fois en 1227
Eglise Sainte Croix (13ème - 19ème)
Maison Loewert avec colombage et oriel d’angle 16e-18e S
Maison natale et musée du Docteur Albert Schweitzer (1875-1965)
Chapelle de l'Oberhof (1391)
L'hostellerie du pont (1600)
La fontaine de l'empereur Constantin et sa crèche
Avec les alsaciennes
La Tour des voleurs datant du 15ème siècle
Sur les 6 tours que comptaient les remparts médiévaux, cinq sont encore debout aujourd’hui. Il s’agit de la tour d’enceinte dite « Kesslertum » (1407), la Tour de la porte haute (15ème siècle), la porte des Pucelles (15ème siècle), la Tour dite de l’Hôpital et la tour de Junker Haus ci dessus,
connue sous le nom de : "la Tour des Voleurs".
connue sous le nom de : "la Tour des Voleurs".
Les ruines du château du 13ème siècle surplombent la ville de 50 mètres. Le remarquable donjon circulaire a des murs épais de 4,42 mètres. Le château avait un rôle militaire, surveillant la route reliant Nancy à Colmar. Il a été détruit en 1632 par les mercenaires de l’armée suédoise pendant la guerre de Trente Ans.
La première mention de Kaysersberg remonte à 1227.
Cette année là, le roi Henri VII, fils de Frédéric II de Hohenstaufen,
racheta les droits fonciers du château édifié au début du 13è siècle.
Grâce à des travaux d'agrandissement et de consolidation, la
forteresse impériale verrouilla l'entrée de la vallée et en contrôla le
passage. L’intérêt stratégique du site de Kaysersberg était évident. Dès
cette époque, une petite bourgade put se développer au pied du château.
En 1293, le roi Adolphe de Nassau accorda à la population les mêmes
droits et franchises qu'à Colmar faisant de la petite cité, une ville
impériale. En 1330, Kaysersberg devint le siège de la Reichsvogtei,
instance administrative impériale.
En 1354, Charles IV séjourna en ville. II reconnut l'union des 10 villes impériales d'Alsace au sein de la Décapole.
La vocation économique de la cité s'affirma. Située à l’entrée de la
vallée de la Weiss qui reliait la Haute Alsace à la Lorraine par le col
du Bonhomme, la ville obtint de nombreux privilèges dont celui d'ouvrir
un marché hebdomadaire en 1429 et une foire en 1479.
Outre le négoce et l’artisanat, Kaysersberg exporta ses vins bien
au-delà du Rhin. La vie économique se regroupa au sein de 4
corporations.
Le mécontentement des paysans et les conditions sociales provoquèrent
en 1525, un conflit durant lequel Kaysersberg fut assiégé. La ville
capitula le 19 mai. Le château et l’abbaye d'Alspach furent pillés,
incendiés et dévastés.
Un conflit plus grave, celui de la guerre de Trente ans (1618-1648)
n'épargna pas la cité. Les divers cantonnements et réquisitions
militaires endettèrent la ville pour de nombreuses années. La paix de
Munster en 1648 laissait une cité exsangue. Kaysersberg dût même
hypothéquer ses cloches à Bâle !
Tout au long de la seconde moitié du 17è siècle, la cité se repeupla peu à peu et retrouva ses activités d'antan. Le 18è
siècle ne changea guère l’aspect de la localité. Lors des évènements
révolutionnaires, Kaysersberg changea provisoirement son nom en "Mont
Libre" et devint chef lieu de canton.
Le 19è siècle vit se développer une activité textile importante principalement dans les années 1820-1870.
La grande guerre n'affecta pas la cité qui servit de base arrière aux
troupes allemandes combattant sur le front des Vosges. Par contre, la
ville fut meurtrie par les combats de la libération en décembre 1944.
Mais une reconstruction rapide permit à Kaysersberg de reprendre un
nouvel essor qui la place à l’heure actuelle parmi l’une des perles de
l’Alsace.
TEXTE EXTRAIT DU SITE DE KAYSERBERG :
http://www.ville-kaysersberg.fr/histoire.htm